Group50:50

Nouvelles formes de collaboration transcontinentale dans les arts

Les productions des artistes de GROUP50:50 racontent des histoires en lien avec les interdépendances économiques et politiques passées ou actuelles entre leurs pays. Le collectif exige la restitution du patrimoine culturel et des réparations pour les crimes coloniaux et les violations actuelles des droits humains. Il traite de l’histoire de la mondialisation, de la domination coloniale sur le continent africain ainsi que des pratiques néocoloniales d’exploitation de l’humain et de la nature. Se faisant, les artistes jettent un regard critique sur leurs formes de collaboration, marquées par les inégalités historiques et économiques, mais aussi par des malentendus culturels et le fait que les moyens de production viennent toujours d’Europe, les pays d’Afrique ne disposant guère de budgets pour la culture.

Après une première série réussie de productions culturelles et de formats de discussion, les membres de GROUP50:50 ont urgemment besoin d’un temps de réflexion et désirent être accompagné-es dans ce processus par trois personnes. L’objectif de cette réflexion commune est d’élaborer une charte réglant la future collaboration du collectif. Celle-ci devrait contenir des règles concrètes définissant les processus décisionnels, les conditions de production et les modalités de communication. Elle peut cependant aussi énoncer des principes et des objectifs plus abstraits, pouvant être considérés, sur le plus long terme, comme des directives et constituer un exemple de règlement pertinent pour d’autres collectifs transnationaux (principalement dans les domaines de l’art et de la culture, mais le cas échéant aussi dans d’autres secteurs).